Et encore re’soir ! C’est encore et toujours icoste 🙂
Last but not least, voici un résumé de la conférence que nous avons faite pour présenter la Sagasphère ! J’étais en compagnie de nico:ego, de Draignaell, de Mity, des créateurs de Capsules et de Benjamin Abitan, qui a initié ce pont entre les deux univers.
Merci à nico:ego, Draignaell et Mity d’avoir relu cet article et d’avoir ajouté des points que j’avais oubliés !
[Dès que l’enregistrement de la rencontre sera diffusé, il sera mis à votre disposition pour votre curiosité !]
Oui, ça a fait beaucoup de monde pour cette rencontre : on a ramené 3 chaises autour de la table !
Quelques thèmes abordés lors de la rencontre
Nous avons abordé l’historique de la Sagasphère, depuis les années 2000 jusqu’à maintenant : si on peut toujours faire des fictions sonores basées sur du jeu de rôle et de l’humour potache en 2025, la communauté a développé beaucoup de nouveaux genres et nous avons à présent un empilement d’expériences conséquent duquel on peut piocher des idées.
Certes, nous avons une liberté de ton, de choix artistiques et de militantisme totale dans notre façon de travailler puisque nous n’avons pas à nous soucier des contraintes d’investisseur·euses et/ou de sociétés de production… mais évidemment, nous n’avons pas leurs budgets non plus (même s’il reste possible d’être financé·es par des moyens alternatifs). Ne parlons même pas du fait que la plupart d’entre nous avons un travail ou des études, avant notre passion !
Nous avons parlé de l’aspect fondamental de l’entraide dans la communauté sagasphérique (en citant les tutoriels de Knarf, la création en équipe, le fait de faire participer nos auditeur·ices à la relecture ou aux voix, …) et du nombre colossal de créations répertoriées sur le Netophonix.
À partir des origines rôlistes/geek/parodiques des fictions fondatrices (Reflets d’Acide, Matrick, Le donjon de Naheulbeuk, etc), nous avons évoqué ceci : nous pensons avoir atteint [ou, restons modestes, nous diriger vers] une maturité du ton qui aurait été sans doute impensable en 2002 (j’ai cité ZAP à ce sujet ; je pense que c’est un très bon exemple de ficson mature) et une plus grand inclusivité, pour les femmes et la communauté Queer.
Benjamin Abitan a évoqué certaines choses qu’il a observé sur notre serveur Discord en tant qu’invité : les recrutements ouverts à tous·tes (impensable dans le monde pro, visiblement), les « tableaux Excel de la taille d’un stade de foot pour organiser des très gros projets » (coucou, Evil Goat 😘) et notre vocabulaire un peu différent du monde professionnel (« Ah ! Un mono, ce n’est pas une fiction sonore sur un seul canal de sortie, c’est comme un unitaire, OK OK« ).
Nous avons également abordé les événements de la communauté, notamment la Nuit sans Image, la Saga de l’été et plus largement les festivals tels que MP3 à Paris, PodRennes, PodParis, etc. et évoqué le portail Fictions Sonores (des bisous, François !) qui constitue une porte d’entrée qui agrège l’ensemble des créations indépendantes.
Enfin, nous avons aussi parlé de l’entraide, un élément capital de la communauté, ainsi que de notre privilège de pouvoir publier des nouvelles versions de nos épisodes après leurs publications sans que ça ne soit choquant (ce qui est quasi-impossible dans les milieux professionnels). En effet, maintenant, il est devenu beaucoup plus facile de produire des fictions sonores que dans les années 1990/2000.
Pour présenter la variété et la qualité des productions de la Sagasphère, l’équipe technique a diffusé au public des extraits de Reflets d’acide, des Pourfendeurs, de Clyde Vanilla et des Chroniques de Viveroche.
Conclusion et perspectives
Nous avons été chaleureusement applaudi·es à la fin de la rencontre !
Je me rappelle qu’une personne du public est venue me voir après la fin pour me dire ceci : « Il n’y a pas de différence technique entre le dernier extrait (Les chroniques de Viveroche) et une fiction produite par Radio France ! C’est incroyable que vous ne soyez pas diffusé·es… », et c’était très encourageant !
À ce sujet, si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à jeter un œil à mon article au sujet de la conférence traitant de l’auto-production, dans lequel j’ai compilé de nombreuses pistes pour diffuser vos ficsons !
Je pense (j’espère !) que nous avons contribuer à rapprocher l’univers de la fiction sonore professionnelle et celui de la Sagasphère ! 🤞
Merci à vous d’avoir lu ces articles ! J’espère qu’ils vous auront donné des idées, ou au moins qu’ils vous auront fait plaisir à lire 🙂
